En 1970, Jean Albert Grégoire se lance dans la conception d'une nouvelle voiture électrique. Fulmen, filiale de la Compagnie Générale d'Electricité (ou CGE), fabriquait des batteries et finançait ce développement. Une carrosserie en fibre de verre conçue par Philippe Charbonneau a été construite par Chappe & Gessalin. Le châssis est moulé en aluminium (Alpax) et supporte les composants mécaniques, électriques et les batteries. La suspension pneumatique indépendante aux 4 roues est un brevet Grégoire. Onze voitures ont été fabriquées et pendant dix ans elles ont été conduites et testées, mais aucune production n'a démarré. La vitesse maximale est de 50 MPH, la « vitesse économique » est de 40 MPH. La portée à vitesse économique est d’environ 80 miles, ce qui est suffisant pour la livraison postale. Le poids de la voiture est de 2 000 livres, la moitié pour le châssis et la carrosserie, l’autre moitié pour les batteries. Nous avons modifié notre CGE GRÉGOIRE pour utiliser une pile à combustible à hydrogène pour maintenir les batteries chargées. L'hydrogène est stocké dans le réservoir cylindrique noir derrière le siège passager. La pile à combustible se trouve dans le boîtier en acier inoxydable derrière le réservoir d'hydrogène et le ventilateur situé à l'arrière ventile la pile à combustible. Ce n'était pas le premier essai de Grégoire à l'électrique, en 1942, la petite voiture de Grégoire, la « Tudor », avait battu des records pour les automobiles électriques : 150 milles à une vitesse moyenne de 27 milles à l'heure sans recharger les batteries. Pendant la guerre, alors que l’essence n’était pas disponible, 150 voitures furent fabriquées.
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